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Tag dtfdiabète sur Lights, Camera, Action ! QkNFnyWSujet: every ☁ boom shakalaka
Bang Jae Jin

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Rechercher dans: défouloir créatif   Tag dtfdiabète sur Lights, Camera, Action ! EmptySujet: every ☁ boom shakalaka    Tag dtfdiabète sur Lights, Camera, Action ! EmptyMer 2 Jan - 14:07
bang jae jin

carte d'identité


nom prénom Bang Jae Jin
nom de scène Jay
date de naissance 27.09
lieu de naissance Tokyo, Japon
occupation idol
orientation sexuelle hétérosexuel

spécialité majeure chant
spécialité mineure danse

taille 174 cm
poids 52 kg
signes distinctifs haute tolérance au sucre #dtfdiabète

groupe sanguin O
signe astrologique balance
phobie avion / absences de sucre

Code:
<t>Byun Baek Hyun (exo)</t> Bang Jae Jin


famille


parents
Bang Hye Kyo, employée polyvalente, 42 ans
Père inconnu

frères, soeurs
Musakibara Ren, idol, 26 ans



1993 :

Tokyo grandissait rapidement au début des années quatre-vingt-dix. Hye Kyo, dix-sept ans, voulait une expérience à l’étranger, fuir Séoul pour un meilleur salaire, une meilleure vie. L’espace d’un été, serveuse dans un bar. Elle était belle, les charmes coréens opéraient encore sur les Japonais. Pour elle, sur un en particulier. Il était plus âgé qu’elle, riche, charismatique, bel homme. Une aventure pour l’un, le grand amour pour l’autre. Au téléphone, elle affirmait à ses amies restées au pays qu’il l’épouserait, qu’il quitterait sa femme pour elle. Il le lui disait. Elle y croyait. Il mentait.

1994 :

Le test de grossesse est positif. Il lui proposait des solutions, l’avortement, il paierait pour elle, il l’aiderait. Elle refusa. Hye Kyo avait compris et sa fierté l’empêcha d’accepter une aide quelconque de sa part. Après des litres de larmes, des heures de doutes et de paniques, elle décida de le garder. Vingt-sept septembre de la même année, l’adolescente mit au monde un garçon. Jae Jin. Elle voulait rester à Tokyo, elle avait trop honte de rentrer à Séoul, affronter sa famille, ses amis. Elle qui était si indépendante, qui se vantait d’épouser un homme riche, qui avait tout. De tout cela, elle n’avait que son fils.

Sept ans suivirent durant lesquels elle tenta de s’en sortir. Des petits boulots, sans jamais demander d’aide. Jae Jin grandissait en apprenant majoritairement le japonais dans un premier temps afin qu’on ne le rejette pas à l’école. Au possible, les langues étaient alternés jusqu’à le rendre légèrement confus.

2001 :

Départ pour la Corée du Sud. Les revenues étaient difficiles et l’appartement qu’ils occupaient à Tokyo fut rendu pour non-paiement. Une nouvelle vie pour Jae Jin qui n’avait vu le pays de ses ancêtres que quelques rares fois. Un départ compliqué, une culture qu’il devait mieux s’approprier, des différences qu’il n’aurait pas soupçonné, toujours la même confusion. Au Japon, il était « le Coréen », en Corée, il était « le Japonais ». Pendant longtemps, il gardait secret une haine profonde envers ce nouveau pays, envers cette ville. Le Japon et sa culture étaient mis sur un piédestal. Culture du manga et du jeux vidéo, des mondes virtuelles dans lesquelles il se perdait sans mal.

2003 :

La musique entra dans sa vie. Jae Jin avait déjà écouté divers morceaux passant à la radio auparavant, sans jamais y prêter attention. Un concert d’un groupe japonais, encore et toujours, la Corée ne trouvait pas encore grâce à ses yeux. Mr. Children, sa mère était fan. Ses souvenirs étaient flous, le compagnon de l’époque de cette dernière les accompagnait, il n’y prêtait pas vraiment attention. La mélodie, les instruments, la voix du chanteur, les paroles. Le public qui les applaudissait, charmé par la prestation. C’était simple et beau à la fois. Comme une évidence, un rêve commun à beaucoup d’enfant : il voulait devenir chanteur ! Aussi bêtement que ça. Son grand-père lui offrit une guitare pour son anniversaire, le laissant se débrouiller pour apprendre à en jouer. Ils ne pouvaient pas lui payer des cours. Peut-être plus tard.

2009 :

Quinze ans, l’amour pour la Corée du Sud était venu doucement. Les années difficiles étaient passés, le lycée s’annonçait bien plus simple. On le trouvait drôle, sympa, on ne lui posait jamais trop de questions. La musique animait encore sa vie. Les jeux vidéo aussi, au grand damne de sa mère qui rêverait de le voir arrêter. Le piano s’était ajouté à la guitare, il tentait désormais d’apprendre la batterie, même s’il n’avait que trop peu d’occasion de s’entraîner. Avec trois amis, ils montent un groupe de rock qui s’éteindra pour toujours à la fin du lycée.

2013 :

Après un an à prétendre suivre des cours à l’université dans le dos de sa mère, il finit par obtenir un casting dans une agence d’idolling. Ce n’était pas exactement ce qu’il voulait, mais il comprenait que dans ce pays, c’était le mieux qu’il puisse avoir. Jae Jin doutait de ses capacités à devenir une idole, à avoir un succès quelconque. Il composait ses propres chansons, écrivait des paroles quand il en ressentait la profonde motivation. Au fond, il se disait que c’était ce qui lui irait le mieux, simplement dans l’ombre. Néanmoins, une pensée ne l’avait jamais lâché depuis toutes ces années, une silouhette sans visage à qui il pensait en permanence. Ce père mystérieux que sa mère lui cachait, qui avait pris des milliers de visages, des milliards d’identités à travers les années. Il voulait le retrouver, il voulait qu’il le voit, qu’il le remarque. C’était sa seule chance. Pour lui, il apprendrait à danser, deviendrait un meilleur chanteur, deviendrait même rappeur s’il le fallait. Il était prêt à tout.

2016 :

HIGH5, le premier projet concret qu’on lui proposait. Il avait retrouvé Minoh. Minoh, son ami de toujours, son premier ami sur le sol coréen. Un repère dans sa vie, le meilleur ami sur qui il pensait pouvoir toujours compter. Qui avait disparu soudainement, sans un au revoir, sans une explication, l’ignorant totalement. Trois ans qu’ils s’étaient retrouvés, Jae Jin restait mitigé peu convaincu de vouloir réellement débuter dans un groupe avec lui. Le projet fut rapidement abandonné en réalisant que les cinq membres ne trouvaient pas de terrain d’entente.

La même année fut lancée VICT2RY. Un duo, auquel on ne croyait pas réellement, mais qui pouvait « éventuellement marcher », Minoh et lui. Lee Bae et Jay. Son identité s’était désormais divisée entre Bang Jae Jin et Jay. Lui-même n’y croyait pas. Il ne faisait pas confiance en ce groupe, ni en Minoh. Il savait que l’agence préparait un autre boysgroup pour début 2017, il se demandait pourquoi on ne lui avait pas plutôt proposé cela à la place.

2017&+ :

VICT2RY est un succès. Le groupe trouve son public, on adopte ce drôle de duo qui semblait parfaitement s’accorder. Il en est le premier surpris, paniquant parfois en voyant que tout allait si vite. Début 2017, le groupe évolue avec l’arrivée d’un troisième membre. VICT3RY voit le jour grâce à Jeong Joon Ho, figure emblématique de son passé, ami fidèle, il continue d’y croire. De voir le groupe gagner du terrain, conquérir les cœurs. Des victoires, des prix. Son père retrouvé, un frère gagné. Et sa vie semblait enfin tourner dans le bon sens.




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